3 choses à savoir pour concrétiser votre projet agricole

champ campagne

Qu’ils soient issus ou non du milieu agricole, de plus en plus de jeunes entrepreneurs réussissent à démarrer leur ferme, sans avoir hérité d’une grosse somme d’argent, ou de la ferme familiale. Leur secret? Ils ont appris à parler de langage des affaires.

Un bon entrepreneur est celui qui profite des opportunités lorsqu’elles se présentent.  Encore faut-il savoir les reconnaître. C’est pourquoi j’invite tous les futurs entrepreneurs agricoles à peaufiner leurs connaissances du monde des affaires. 

1. Habituez-vous à l’administratif

Si vous souhaitez vous lancer dans l’agriculture, il est fort probable que vous préférez avoir les mains dans la terre plutôt que sur un clavier. Pourtant, les démarches administratives sont un passage obligé pour toutes entreprises en démarrage. 

Tout le monde sait qu’une simple erreur technique, ou une mauvaise compréhension d’un formulaire peut malheureusement retarder votre projet. Apprenez à transformer vos idées en chiffres et en faits. Renseignez-vous sur le vocabulaire des affaires et faites des recherches lorsque vous ne comprenez pas certains termes. 

Heureusement, il existe des gens dont c’est le métier de vous aider. Saviez-vous qu’en vous procurant un numéro de producteur agricole temporaire, vous pouvez accéder à de nombreuses ressources, notamment pour vous aider à monter votre plan d’affaires? Ce numéro vous permettra aussi d’obtenir des subventions et remboursements pour vos démarches.

2. Renseignez-vous sur les lois 

La législation, ça peut être intimidant. Par contre, le simple fait de connaître quelques principes et lois de base peut vous être utile dans la réalisation de votre projet. 

Connaissez-vous l’article 40 de la Loi sur la protection des activités agricoles, par exemple ?
Elle prévoit « qu’une personne physique dont la principale occupation est l'agriculture, peut, sans l'autorisation de la commission, construire sur un lot dont elle est propriétaire et où elle exerce sa principale occupation une résidence pour elle-même, pour son enfant ou son employé. »

Pour faire simple, si vous êtes producteur agricole à temps plein sur 1 000 acres en Montérégie et que vous achetez une terre dans le Bas-Saint-Laurent, vous ne pourrez pas construire sur cette dernière. Par contre, si vous avez un projet pour cette terre et que vous partez en affaires, vous pourrez très possiblement obtenir les autorisations nécessaires pour y construire une propriété si ce site représente votre occupation agricole principale.

3. Adressez-vous aux bonnes ressources

Au Québec, l’agriculture est l’un des domaines avec le plus d’outils et de subventions pour les entreprises en démarrage. N’hésitez pas à faire appel à ces experts qui vous aideront à comprendre votre contexte d’affaires pour mieux en tirer profit : 

  • Le Centre multi-conseils agricoles (CMCA) est un organisme qui vient en aide aux futurs entrepreneurs, ou aux entrepreneurs qui sont déjà en affaires. 

  • Les réseaux Agriconseils accompagnent les producteurs en démarrage et les mettent en relation avec les experts appropriés selon leurs besoins. Avec un numéro de producteur agricole temporaire, ils peuvent vous faire bénéficier d’une subvention allant jusqu’à 85% du coût de projet.

Des questions? N’hésitez pas à me contacter

David Fafard